Une saison dans les vergers
de Lucie...

Les Principales étapes sur l’abricotier


La Taille

Tout a commencé à l’automne 2010...Quand on parle de saison en arboriculture (ou en viticulture), on considère qu’elle commence avec la taille à l’automne puisque c’est elle qui va guider la future saison.
Je taille habituellement mes abricotiers entre novembre et février, en sachant que la taille d’automne est toujours délicate car l’automne étant humide, c’est un moment propice pour la pénétration des spores de champignons.
Cette année, j’ai pris du retard dans ma taille puisque j’ai vinifié mon premier millésime en Crozes-Hermitage, combiné à pas mal de travail administratif en retard, le tout a décalé mes travaux d’automne.

J’ai donc démarré ma taille en janvier et de janvier à mars, une saisonnière est venue m’aider à mi-temps environ (qui est devenue amie depuis le temps puisque cela fait 10 saisons qu’elle vient sur l’exploitation de mes parents dans un premier temps, puis sur la mienne aujourd’hui).
Nous avons donc taillé les abricotiers en janvier et février en partant de l’idée que l’hiver est arrivé très tôt (il neigeait fin novembre !) et qu’il y avait de fortes chances que la sortie d’hiver se fasse précocement et qu’il y ait un fort risque de gel. Nous avons donc laissé beaucoup de fleurs.
...Dans la région, nous avons tous en tête le gel de Pâques de 2008 - 24 mars, 80% de perte, de 2003, gelée à –8° le 9 avril, 100% de pertes et de 1998 qui ressemblait fort à 2008...j’attends 2013 avec une certaine crainte...
Plus on se rapproche de la fleur, plus le seuil de tolérance au gel est diminué, le jeune fruit est encore plus sensible au gel que la fleur...

        
La Fleur

La fleur est une étape très importante il est impératif que la pollinisation se fasse bien.
Les Bergerons et les Tom Cot sont des variétés auto fertiles et peuvent donc se mener en plantation mono-variétale.
Néanmoins, l’Orangered, variété très gustative et aromatique (jeune plantation de précoces) ne l’est pas et nécessite un encadrement avec d’autres variétés qui permettent sa pollinisation. C’est pourquoi, lors de la plantation de cette parcelle en 2008, 2 variétés qui encadrent la fleur de l’Orangered ont été également plantées : les Robada et les Flavorcot. 
Et pour faciliter la pollinisation, j’ai mis depuis cette année 3 ruches pendant la fleur pour optimiser nos chances de pollinisation. C’est un apiculteur qui est venu les mettre mais j’aimerai à terme avoir mes propres ruches pour faire mon miel.

Au final, les abricots étaient en pleine fleur vers le 15 mars, avec une dizaine de jours d’avance sur 2010. Les premières fleurs se sont ouvertes avec un plein soleil mais la semaine du 14 au 19 mars a été sous la pluie de façon quasiment permanente ! Et depuis, pas une goutte d’eau quasiment...




L’éclaircissage


L’éclaircissage consiste à enlever des fleurs (pour les variétés très floribondes, ie : beaucoup de fleurs) et/ou des fruits avant le durcissement du noyau entre mi avril et mi-mai suivant les saisons pour réguler la charge d’un arbre d’une saison à l’autre. L’objectif étant de laisser entre 800 et 1000 fruits par arbre (et oui, il faut compter, mais par sondage uniquement !).
Cette étape est primordiale pour éviter que les arbres ne soient trop chargés de fruits qu’ils ne pourraient pas mener à maturité. C’est néanmoins beaucoup de travail car une année avec beaucoup de fruits, il faut compter environ 10 à 15min par arbre (400arbres/ha).

                       

                        Sur fleur...


 
Les Tom Cot (vieux précoces) sont éclaircis en début de fleur pour limiter le nombre de fleurs potentiellement pollinisables. Car, en plus d’être une variété très floribonde, le taux de fructification des Tom Cot est de 90% ! Autant dire que si on laisse la nature faire toute seule, on se retrouvera avec des arbres ayant 3000 ou 4000 fruits qui tomberont avant d’être mûrs, le tout en affaiblissant les arbres. Les Tom Cot sont donc éclaircis à la fleur et sur jeunes fruits.

Dans ma parcelle de jeunes précoces, les Robada sont très florifères et fructifères et il faudra à partir de l’année prochaine les éclaircir sur fleur. Les Orangered sont quant à eux très peu florifères et fructifières.



 


Sur fruits...

Les Bergerons, quant à eux sont moins florifères et le taux de fructification
est de l’ordre de 50%, il n y a donc qu’un éclaircissage sur petit fruit fin avril.


                       
                        Comment travailler en amont ?

            Il faut donc adapter sa taille en fonction de ce paramètre également. Cette année, il y avait beaucoup de fleurs, si l’hiver n’avait pas été très précoce, j’aurai effectué une taille sévère pour laisser moins de fleurs et potentiellement moins de fruits.



Autre conséquence de l’éclaircissage

Un autre paramètre conditionne la charge en fleur et donc potentiellement en fruits, c’est l’induction florale, qui se passe en juillet.
L’induction florale, c’est la période durant laquelle les bourgeons de l’année suivante se préparent. C’est un moment très important qui se déroule en même temps que la mise à maturité des fruits en juillet. L’arbre met beaucoup d’énergie pour préparer ses futurs bourgeons. Une année où l’arbre aura beaucoup de fruits, il se consacrera moins aux futurs bourgeons et plus aux fruits de l’année. Une année avec moins de fruits favorisera un nombre important de bourgeons pour l’année suivante. C’est que l’on appelle : l’alternance. L’éclaircissage des abricots en avril et mai vise à diminuer ce phénomène d’alternance pour essayer d’obtenir une production moyenne chaque année.
Cette année, aucun éclaircissage n’a du être fait sur Bergeron était donné qu’il y a très peu de fruits.


           

L’Irrigation

L’abricotier est très sensible au stress hydrique, qui favorise le développement des bactérioses, le fléau de l’abricotier, indépendamment de son mode de culture (bio ou autre) !

Mes précoces sont moins gourmands en eau car les fruits sont cueillis plus tôt et l’arbre est donc soulagé au moment des fortes chaleurs. Par ailleurs, je les ai planté sur un sol assez argileux et qui a donc une bonne rétention en eau. Le tout combiné avec un travail du sol en quadrillage, cette parcelle n’est donc pas irriguée car comme disent les anciens : « Un bon binage vaut un arrosage ! ».

Les Bergerons, quant à eux, sont situés sur des parcelles très sableuses et donc à faible rétention en eau. De plus, les bergerons arrivant plus tard à maturité, ils sont très demandeurs en eau. Bien qu’ils soient travaillés, ils sont donc irrigués par un système de tourniquets mobiles que je mets en place toutes les 3 semaines environ s’il ne pleut pas (2 à 4 arrosages par an suivant les années). Mais rien ne vaut une bonne pluie !




La Cueillette


 



Sonia à la cueillette
 
La cueillette des abricots s’effectue en 2 à 4 passages par arbre, espacés de 3 à 5 jours en fonction du temps (par vent midi, tout s’accélère...)





Choisir la date de cueillette...

Le plus difficile est de déterminer la date de démarrage de cueillette. Les premiers abricots sont plus fermes et j’ai tendance à trop attendre pour les cueillir, du coup, ils tombent par terre...(je ne ramasse pas les abricots au sol car ils ont eu un choc et partent rapidement en pourriture, de plus ils sont rapidement attaqués par les fourmis). Les premiers abricots sont donc plus fermes et il faut les laisser 2-3j à température ambiante pour qu’ils se détendent. Puis les autres passages sont très rapides car le fait d’avoir allégé l’arbre fait accélérer le processus de maturité des fruits restant.




C’est un travail d’équipe

Coordonner l’approvisionnement en caisses, sangles, palettes, eau..., guider les saisonniers sur la qualité du fruit à ramasser, s’organiser en fonction des intempéries, des maturités et des dates de livraisons, la cueillette, ce n’est pas toujours un moment de détente...







Concentration de la cueillette
            


 
L’avantage, et le problème, de mes Bergerons, c’est qu’ils sont tous localisés au même endroit. On ne perd donc pas de temps en déplacement et c’est vrai que c’est un coin assez protégé des passages de grêle. Par contre, toutes les étapes doivent être menées en simultané, la cueillette y compris. Ce qui nécessite d’avoir au moment de la cueillette une équipe pour tenir le rythme !


Maman toujours fidèle au contrôle des fruits cueillis et au montage de palette !
 
 







La Préparation des caisses



 


Les abricots sont ensuite emmenés à notre entrepôt où nous préparons les caisses finales. L’objectif étant d ‘écarter les fruits trop déséquilibrés en taille  (qui sont les moins bons ) : les tout petits et les très gros, les fruits pas assez mûrs et les fruits abîmés (sauf pourriture, dans ce cas, ils sont jetés). Ces écarts sont conservés pour faire le nectar.





 


Les fruits sont cueillis, préparés et expédiés maximum 48h après la cueillette. Ce qui n’est pas vraiment simple à gérer avec les week-ends et jours fériés au milieu et le tout concentré sur 1 mois car j’ai principalement des Bergerons. J’avais jusqu’à présent une caisse frigo permettant de stocker les fruits partant au nectar car ils sont amenés maximum une fois par semaine.



Papa au tri !
 
 



J’ai investi cet hiver dans une chambre froide pour nous permette d’avoir plus de flexibilité et, sans changer notre logique de cueillette et livraison au plus court, cela me permettra de mieux jongler avec les jours non travaillés et le retard éventuellement pris sur les préparations de caisse. L’année dernière, j’ai eu un lot qui, cueilli mûr, est resté 48h dans l’entrepôt à 30° avant de partir...autant dire que les fruits étaient très mûrs à l’arrivée...

Nelson au transpalette
 
Cette chambre froide, c’était la condition pour continuer à faire de la vente directe car 1 mois de 18 à 20h par jour et difficilement compatible avec une vie privée... J’espère que cela va bien se passer cette année !!!!


Pour la préparation et les livraisons, tout le monde met la main à la pate !!! Mes parents, mes beaux-parents aux livraisons (qui viennent de Franche-Comté !!!), les amis d’aujourd’hui et d’hier et surtout Sébastien, mon mari !...Bref, c’est un moment intense de partage !


L’abricotier en agriculture biologique


Le Choix variétal

Au delà de l’aspect gustatif (et visuel qui m’intéresse moins), il est très important de choisir des variétés rustiques (avec de bonnes résistances aux maladies et au stress) tout en étant productives car sans être productiviste, l’idée c’est de pouvoir vivre de mon métier !
L’idéal serait de choisir ses terres puis choisir le végétal le plus adapté pour une culture en bio et l’amener progressivement à production. La réalité est tout autre. Lorsque l’on s’installe en plantes pérennes, on a besoin de vergers en production pour avoir un revenu immédiat et pour pouvoir financer des plantations. C’est là où la transition entre une culture en conventionnel et en bio est difficile.

                                   Erreur de débutante !

Lorsque je me suis installée en 2006 j’ai récupéré des vergers en production (c’était économiquement une chance) mais dont le choix variétal n’est pas forcément adapté au mode de culture et de commercialisation bio (mono-variété, difficile à combiner avec de la vente directe). A cette époque, j’étais bien sûr intéressée par la bio mais je n’étais pas techniquement au top ! Et lorsque j’ai préparé ma plantation 2008, j’ai fait de grosses erreurs de choix variétal en choisissant des variétés très gustatives mais peu rustiques !
L’orangered est une variété très sucrée et savoureuse mais très difficile à mettre à fruits, et très sensible au monilia...Le Robada est très sensible au monilia et à l’oidium...aujourd’hui, ces vergers sont en place et commencent à produire...Mais quelle production ? Que faire ? Attendre quelques années pour voir s’ils produisent pour les arracher d’ici 5 ans et avoir ainsi perdu 5 ans ou les arracher tout de suite en ne leur laissant aucune chance de s’en sortir ? J’ai décidé d’attendre...

                        L’avenir

Lors de mes prochaines plantations, je réfléchirai bien en amont au choix variétal !!! Des variétés comme les Tom Cot (mes vieux précoces) sont très intéressantes à mener en bio !



La Gestion du sol


 
C’est LA difficulté d’une reconversion d’une verger mené en conventionnel  vers un verger en agriculture biologique. Sur mes 3ha d’abricotiers, j’ai planté 0.6ha en 2008 et je travaille le sol depuis le début en quadrillage avec piochage autour des pieds. Les 2.4ha de Bergeron sont des vergers de 20 à 30 ans menés en conventionnel jusqu’en 2006, c’est à dire enherbé entre les rangs et désherbés chimiquement (type round up) sous les rangs.




 
La première étape a été de les laisser se ré enherber sous les rangs pour que ces zones reprennent de la vie (pendant 3 saisons) puis j’ai démarré le travail du sol avec des griffes la 4è saison uniquement dans le rang puis cette année en quadrillage.
Le problème étant que les racines sont en surface puisqu’elles n’ont pas eu à descendre en profondeur chercher à manger car on les désherbait + engrais minéral assimilable immédiatement. Je fais énormément de casse de grosses racines mères qui sont à moins de 10 cm sous la surface !
Mais je n’ai pas le choix ! Si je laisse l’herbe s’implanter, cela créera une concurrence hydrique et nutritive trop importante qui tuera l’arbre de toutes façons ! Ou alors, il faut arracher le verger et replanter un jeune verger que l’on pourra mener correctement dès le départ.
Le travail du sol nécessite beaucoup plus d’heures de travail (3 à 4 passages x 6h) et de passage que le broyage de l’herbe (3 x 4h).
Depuis 2007, j’ai donc converti mes parcelles selon ce mode de culture, chacune à un rythme différent suivant sa réaction. Aujourd’hui, une parcelle est totalement griffée et c’est celle qui supporte mieux le stress hydrique (ses racines sont descendues...) et qui respire la santé ! Quelle récompense !



La Nutrition


 
C’est également le 2è point le plus important en agriculture biologique et le plus compliqué à mener sur des vergers en reconversion. Il faut imaginer un arbre qui a été sous transfusion pendant des années et du jour au lendemain, on lui dit d’aller chercher lui-même sa nourriture et qu’en plus il va falloir se battre pour partager le gâteau !

J’ai démarré les 2 premières années avec des amendements et engrais organiques français « industriels ». Depuis 2009, j’apporte désormais du fumier composté de bovin d’une ferme ardéchoise à quelques kilomètres de mes abricotiers (et j’ai remis en activité un vieil épandeur qui dormait dans une grange voisine depuis 30 ans !). J’aimerai y intégrer des préparas bio dynamiques et  gérer moi-même le compostage pour être plus précise sur la qualité du compost que je souhaite obtenir, ce sont mes objectifs pour 2012-2013.

D’ici 2013, je substituerai les engrais organiques par des engrais verts, c’est à dire des semis en été de plantes intéressantes au niveau apports nutritionnels (trèfle..) et les enfouir à la sortie de l’hiver, ce qui apportera des éléments rapidement assimilable pour compenser les besoins importants au moment de la fleur. L’idée étant , bien entendu, d’arriver à trouver un producteur me fournissant les semis.



Les Maladies


La principale difficulté technique concernant les maladies de l’abricotier en agriculture biologique, se situe au moment de la fleur. Pour tout végétal, la fleur est un moment crucial (si l’on souhaite avoir des fruits). Il faut éviter toute contamination par un champignon. La bête noire de l’abricotier s’appelle le monilia ! La fleur de l’abricotier apparaît habituellement la première quinzaine de mars, période encore très humide avec de nombreuses rosées, surtout sur mes parcelles qui sont situées à quelques mètres du Rhône et profitent des brumes matinales
Quelques millimètres d’humidité suffisent au monilia pour se développer et contaminer la fleur. C’est donc impératif d’encadrer la fleur avec une protection à base de cuivre et soufre. Je mets une préparation à base de bouillie bordelaise (cuivre et chaux), et soufre à de toutes petites doses car le cuivre est toxique pour la fleur et le soufre pour les feuilles de bergeron.

Ce sont d’ailleurs les seuls traitements effectués, hormis les engrais foliaires à base d’algues que je mets en mai et juin pour renforcer la résistance au stress hydrique. Les autres maladies sont présentes mais de façon acceptable par le végétal (oïdium, tavelure). Seule la rouille, qui se développe également à cause d’un champignon, pose parfois des problèmes en fin de saison (après la cueillette) car elle accélère la chute des feuilles en limitant la mise en réserve et nécessite une intervention à base de cuivre, toujours à des micro-doses.  



Malgré les traitements (3 : avant fleur, pleine fleur et fin de fleur), cette année la contamination sur fleur par le monilia a été fulgurante ! 80% des fleurs ont été contaminées et détruites par le champignon et les conséquences ont été heureusement amoindries en partie par la taille plus légère que nous avions faite. Le résultat étant une perte globale d'environ 50% minimum, c'est déjà moins pire que ce que je pensais mais ce n’est pas réjouissant non plus...


De plus, cela fragilise énormément les arbres, même les arbres adultes, car même si nous avons supprimé toutes les branches et brindilles moniliées sur les précoces (sur les Bergerons, c’était impossible, cela nécessitait de refaire une vraie taille, à 20min par arbre x 400 arbres/ha x2.4ha, c’était impossible...), l’innocculum reste en place et risque de gêner l’induction florale en juillet et je pense que nous verrons plus clairement les conséquences sur l'état général des arbres l'année prochaine.



Un essai 0 traitement !


 
Cette année, j’ai fait un essai 0 traitement sur les Tom Cot puisque c’est une variété assez rustique et qu’en bio, nous devons allez vers ce genre de variété pour limiter les traitements tout en ayant une production qui rende notre métier viable. L’impact du monilia a été très importante mais pas spécialement plus que sur les autres variétés. La production a été un peu moins importante mais reste correcte, à suivre l’impact l’année prochaine...


Et les plantes pour soigner les plantes ?

Par ailleurs, j’ai fait une formation pour soigner les plantes par les plantes et nous essayons de nous mettre en réseau pour trouver en local (Drôme-Ardèche) des producteurs de plantes médicinales que nous, utilisateurs, pourrions transformer en purins ou décoction...
Affaire à suivre pour 2012...





Les Prédateurs

Les pinces oreilles sont ce qu’il y a de plus gênant dans les abricotiers, ils se glissent dans les « grappes » d’abricots et font de trous dans le jeunes fruits qui, lorsqu’ils mûrissent, partent en pourriture.
Pour limiter leur impact, je tâche donc lors de l’éclaircissage des fruits de laisser au maximum 3 abricots ensemble, pour éviter cet effet « grappe ». Car, au-delà de l’impact qualitatif sur les fruits, ce n’est vraiment pas agréable de cueillir une grappe d’abricots et d’avoir par la même occasion en cadeau une colonie de pince-oreilles sur les mains, la tête, et le reste...Sans parler que cela peut nous faire tomber de l’escabeau !
Il y a bien d’autres insectes présents mais le tout est que l’arbre arrive à gérer leur présence et que l’impact sur les fruits ne soit pas trop significatif...










Le Calendrier

Nov
Dec
Janv
Fev
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil
Août
Sept
Oct

Eveil végétation au sol
 


Fleur
 

Petits
fruits
 

Dvpt
végétatif
 

Repos
Mise en réserve
 

Maturité
Induction florale
 

Chute des feuilles
s
 

















 















Les Projets dans les vergers...

Mes parents partant à la retraite fin 2014, je devrais récupérer 2 ou 3 ha d’abricotiers. Toujours des bergerons, toujours dans la même zone de production. L’idée serait donc de diminuer la partie Bergeron pour éviter ces coups de rush et réorienter la production vers des précoces (sous 5 ans) mais sans augmenter les surfaces !

De plus, plutôt que de me concentrer sur l’abricot, j’aimerai essayer de planter des raisins de table sur des parcelles d’abricots qui arriveraient en fin de vie (sous 5 ans).

J’ai également quelques cerisiers avec lesquels je pensais faire du jus de cerises d’ici 2 ans.

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